Comme chaque année, les Ministres européens de la pêche se sont réunis mi-décembre pour la négociation des TAC et quotas de l’année à venir.
Les résultats chiffrés de ce Conseil traduisent avant tout l’extrême rigidité de la Commission sur la question du Rendement Maximum Durable. Ainsi, certaines négociations, dont l’ampleur souhaitée était pourtant modeste (sole et langoustine VIII, cardine), auront ainsi ont tout simplement été rendues impossibles du fait que la Commission a souhaité que le RMD soit atteint dès 2018 pour ces stocks.
Si l’on doit se féliciter des décisions prises sur les poissons plats (sole, plie), les relèvements de TACs opérés sur plusieurs stocks de raies constituent de vraies bonnes surprises. Les niveaux de TACs fixés pour la baudroie (statu quo) et le merlu (-7%) sont conformes aux prévisions. Les deux décisions les plus impactantes concerneront certainement l’églefin en Mer Celtique ( -11%) et la cardine VII – VIII (-10%).