Proposer aux acheteurs et aux consommateurs une langoustine « extra » vivante est gage d’un marché porteur pour les producteurs et d’une ouverture vers de potentiels nouveaux marchés. Cela implique l’existence d’une chaîne de traitement adaptée.
La majorité des navires de la pêcherie a investi dans des systèmes embarqués pour améliorer la vitalité du produit et la qualité est au rendez- vous. Cependant, des paramètres restent à étudier et à tester afin de maintenir la vitalité des langoustines en bout de chaîne. La qualité de la langoustine et les facteurs d’amélioration doivent être analysés et testés au-delà de la phase de capture par tous les maillons de la chaîne : halles à marée, mareyeurs et grossistes, transporteurs…. En 2018, l’objectif est de faire des tests « grandeur nature » en juin et juillet, pendant la saison de la langoustine afin d’évaluer l’effet de différentes modalités de stockage, de tri, de conditionnement et de transport depuis la capture jusqu’à la vente au consommateur en partenariat avec les différents acteurs de la filière. Des nouvelles à suivre dans la prochaine Lettre d’information.
La mise en marché de poissons vivants est en plein développement.
L’offre de poissons « vivants » présente un intérêt pour plusieurs de nos pêcheurs et peut augmenter la valeur de certains produits. Face à ce nouvel essor, une étude de marché, des expérimentations et une étude de faisabilité technico-économique seront réalisées. Elles viseront à définir les modes et les conditions de manipulation, de stockage, de transport et de mise en marché des produits ainsi que les facteurs et les critères nécessaires à la création d’une « filière » poisson vivant.