Ca bouge (encore) à l’OP

Date de publication : 22 décembre 2017

Nolwenn Gace-Rimaud quitte l’OP pour débuter une nouvelle aventure professionnelle…

Les Pêcheurs de Bretagne : Vous quittez le monde de la pêche, un monde que vous connaissez plutôt bien…
Nolwenn Gace-Rimaud : Effectivement, ça va très certainement me faire bizarre de ne plus être au contact des pêcheurs car depuis mes études d’ingénieur agro-halieute, c’est dans ce milieu professionnel que j’évolue. En 2005, j’ai commencé à être vraiment confrontée à la réalité quotidienne des pêcheurs en devenant secrétaire générale du comité locale des pêches de La Turballe. Puis, en 2009, j’ai intégré Les Pêcheurs de Bretagne en tant que chargée de mission scientifique. Très vite, en plus des dossiers environnementaux, j’ai repris la responsabilité des suivis d’activité (pélagique, sole, lieu jaune) à la suite de Tristan Douard. Par conséquent, j’ai continué à travailler avec les pêcheurs de La Turballe qui m’avaient vue débuter.

LPdB : Quels dossiers ont été les plus marquants ?
NGR : Il y en a eu tellement de dossiers qu’il est difficile de les hiérarchiser. Bien sûr les dossiers qui touchent à la gestion de l’activité de pêche (droits de pêche, quotas, transmission des bateaux, bateaux neufs..) auront quotidiennement animé mes journées !
Je retiendrai avant tout les dossiers qui ont un impact fort sur l’activité des bateaux, je ne peux que penser à mes débuts avec la fermeture de la pêche de l’anchois, mais aussi à tous ceux qui ont engendré des tournants dans les stratégies de pêche. J’ai eu la possibilité d’accompagner les professionnels dans ce secteur en pleine mutation avec beaucoup d’énergie et de motivation. Ça a été un très bel échange.
Les projets en communication ont aussi été riches d’enseignements et ont permis de montrer la réalité de ce métier vers le grand public. Nous avions également la volonté de faire une communication interne efficace. Espace adhérents, SMS, espaces personnels… Autant d’outils qui voient le jour et qui sont au service des gars.

LPdB : Un bon souvenir ?
NGR : J’en ai de nombreux et surtout des images plein la tête, des discussions animées, des échanges constructifs qui vont de l’avant, des rencontres et de fortes personnalités, des embarquements et des tests à bord. C’est un milieu passionnant et passionné qui est en pleine évolution. C’est un métier qui a de l’avenir.

J’aimerais aussi saluer l’équipe de LPdB avec qui j’ai partagé toutes ces années. Grâce à leur extrême compétence et leur importante force de travail, j’ai vécu une expérience riche où j’ai beaucoup appris ! Je leur souhaite de continuer sur la même voie.

Je tiens tout particulièrement à souhaiter le meilleur aux pêcheurs pour la suite.

Après 40 années de travail au sein de la filière pêche, Marie-Noelle Scouarnec prend sa retraite en cette fin d’année.

Entrée en 1977 à la SOCOPAF (Société Coopérative des Pêcheurs Artisans du Finistère) en tant que comptable, elle a poursuivi sa carrière au sein de différentes organisations de producteurs. A l’OPOB, puis au sein de LPDB, Marie-Noëlle s’occupait du suivi et du contrôle administratif des interventions de l’OP sur le marché, étape essentielle et préalable au paiement des achats aux adhérents.
Toute l’équipe la remercie pour son implication pendant toutes ces années et lui souhaite une retraite heureuse et bien remplie par les activités qu’elle affectionne : jardinage, promenades dans les dunes de Léchiagat et bénévolat dans différentes associations locales.

 

Thomas Rimaud quitte l’AGLIA pour intégrer Les Pêcheurs de Bretagne

Depuis 2012 et jusqu’en novembre dernier, Thomas Rimaud, ingénieur agro-halieute, était chargé de mission à l’AGLIA (Association du Grand Littoral Atlantique). Il travaillait plus particulièrement sur les projets Redresse (Amélioration de la sélectivité) et Surtine (Amélioration et évaluation du teux de survie des langoustines capturées au chalut dans le golfe de Gascogne).

L’étude Redresse, faite dans le contexte de l’obligation de débarquement, a eu comme objectif de montrer les marges de manoeuvre de la filière en termes de sélectivité en évaluant les dispositifs qui peuvent marcher, ceux qui ne fonctionnent pas ou ceux qui engendrent trop de pertes commerciales. Surtine a, quant à elle, permis d’obtenir une exemption à l’obligation de débarquement pour haut taux de survie, pour le chalut dans le golfe de Gascogne. « On a réussi à mettre en œuvre le protocole scientifique en une année, grâce au partenariat très constructif établi entre les scientifiques, les financeurs, les pêcheurs et les structures professionnelles, insiste Thomas. C’est entre autres grâce à la mise en évidence d’un taux de survie supérieur à 50% que nous avons pu argumenter l’exemption. »
A n’en pas douter, Thomas mettra la même énergie au sein de LPdB en suivant la pêcherie langoustinière du golfe au quotidien, ainsi que différents projets menés par l’OP (PIC – Test de répulsifs acoustiques à cétacés, VALOTINE – valorisation de la langoustine par exemple).

 

Maxime Corvec a rejoint Les Pêcheurs de Bretagne depuis début Novembre.

Il est étudiant à la Brest Business School (Master 2 Ingénieur d’Affaires) et travaille en alternance à l’OP pour 1 an. Il aura comme mission, en partenariat avec l’équipe de LPDB, de participer à la mise en œuvre d’un projet dont l’objectif sera de tester différentes solutions techniques pour améliorer les conditions de stockage et de transport de la langoustine du golfe de Gascogne afin de mieux la valoriser. « J’espère que les différentes tâches que l’on va me confier seront une réussite et je souhaite aider au maximum l’OP et ses adhérents » annonce Maxime.