Lettre d’informations N°24 – Septembre 2019

Malgré ce contexte très particulier, le monde de la pêche préfère aujourd’hui souligner une démarche mise en place pour améliorer la connaissance des ressources halieutiques : la co-expertise. Mise en place progressivement entre marins volontaires et observateurs scientifiques dans des cas particuliers, elle semble s’imposer durablement. Les scientifiques ne travaillent pas seulement sur leur paillasse ou sur des cohortes interminables de chiffres, mais associent les professionnels de la mer qui fournissent des informations et leur connaissance précises de l’écosystème…

Même si ce système n’est pas toujours parfait, toutes les parties sont gagnantes. D’une part, l’analyse scientifique sur l’état des stocks peut être confortée par des observations du terrain. D’autre part, parce que la voix des marins est également mieux entendue et leurs observations justement valorisées, une vraie confiance s’instaure. En alimentant les connaissances scientifiques, ce travail sert de référence à l’ensemble de la «communauté maritime» (professionnels de la mer, scientifiques, environnementalistes, politiques…) et notamment aux membres du CIEM lorsqu’ils travaillent sur leur avis annuels. Une synthèse que vous pouvez d’ailleurs consulter dans cette livraison.

Autre information pratique développée dans cette newsletter : le service à la débarque proposé par l’OP. Cette nouvelle prestation vise à améliorer le suivi des produits grâce à la rédaction d’un rap- port détaillé sur l’état des prises entre la débarque et la vente. Les agents de contrôle de l’OP offrent un regard extérieur utile pour détecter d’éventuelles anomalies (problème de froid, stockage du poisson, éviscération…).

Outre ces informations pratiques, cette newsletter s’attache aussi à décrire le quotidien des pêcheurs. Pour la vingt-quatrième édition, c’est un jeune ligneur de Loctudy, Nicolas Chaléat, qui lève une partie du voile sur son activité. Instructif…

Bonne lecture,