Lettre d’information N°29 – Janvier 2022

Malgré quelques minces motifs de satisfaction arrachés pour le lieu jaune, la baudroie ou la langoustine, la baisse des TAC sur la sole ou encore le lieu noir va placer certains de nous en difficulté. Le fait que 70% des captures sont au RMD*, que des espèces comme l’aiguillat et le pocheteau gris reviennent… Cela, les décideurs de Bruxelles n’en parlent pas !

Même si on a évité le pire, le Brexit nous cause également du tort. Le problème des licences de pêche n’est que le symptôme annonciateur de maux plus profonds. Les relations bilatérales UE – Royaume-Uni renforcent encore davantage la compétence de la Commission et affaiblissent d’autant nos revendications. La coupe est pleine, la colère légitime.

Par ailleurs, avec l’inflation généralisée qui impacte les chantiers, on peut s’interroger sur le renouvellement de nos navires, qui a déjà pris un certain retard. Pourtant, les plans de sortie de flotte ne peuvent constituer une issue. Ce qu’on demande avant tout, c’est de pouvoir travailler et vendre nos poissons à des prix corrects.

Petite note d’espoir, sur ce point et le front de la pandémie, le déconfinement entrevu au printemps dernier avec la réouverture des restaurants nous a offert une bouffée d’oxygène, la preuve que nos métiers restent essentiels.

Dans cet environnement globalement chaotique, un peu de stabilité serait bienvenue, aussi nos vœux de santé et de succès vous accompagnent pour 2022 !